Ce jour-là, il y avait peu de monde sur le sable. Les juillettistes s’étaient certainement réfugiés dans les échoppes du front de mer ou résignés à prendre une coupe de glace dans un salon de thé du bord de plage, tant le ciel était blanc. Blanc de cette brume de mer qui apparaît souvent sournoisement, mais dont l’arrivée est toujours annoncée par la corne de brume des sauveteurs du poste de garde…
J’ai le souvenir, qu’une année, un épais brouillard avait inondé la plage si rapidement que nous avions à peine eu le temps de retrouver les enfants et de rassembler nos affaires…un petit mouvement de panique nous avait même tous emportés ce jour-là !
Ici, le brouillard s’était posé paisiblement sur l’eau et n’avait pas envahit la plage. Malheureusement, il masquait le soleil et l’humidité qu’il apportait avait contrarié un grand nombre de « peaux huilées », mais avec toujours quelques estivants qui savent profiter de ces moments où le calme et la sérénité sont de mises…
La présence au centre de la photo de ces cabanes, ces « Irréductibles » répartis de part et d’autre de celles-ci, ce ciel imposant et le choix du format carré de cette image, restitue et accentue me semble t-il, cette étrange et douce ambiance de bord de mer si particulière, ce jour-là…déclic !
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